Les travailleurs sylvicoles en reboisement et en débroussaillage, de même que les techniciens qui inventorient les parcelles-échantillons, considèrent le traitement Cyclofor comme un « nettoyage » facilitant l'accomplissement de leurs travaux sur les parterres de coupe; les résidus de coupe étant souvent laissés au sol dans les sentiers de débardage. La récupération des résidus laissés au sol la régénération naturel lorsque le reboisement par plantation n'est pas requis avec l'essence forestière présente initialement.

Pour ce qui est de la modalité de récolte avec mise en andain des résidus, l'augmentation de la superficie remise en production s'avère un autre avantage de la récupération. La possibilité d'augmenter jusqu'à 10 % les superficies de remise en production est très importante si l'on considère les effets bénéfiques de la forêt en croissance. Un arbre en croissance fixe le CO2 de l'atmosphère et libère de l'oxygène. À cet égard, il constitue un puits de CO2.

Comme le CO2 est un gaz à effet de serre (GES), le rôle des forêts est essentiel à la dynamique de la concentration de CO2 dans l'atmosphère. Dans le contexte actuel de réchauffement global, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a bien établi le consensus quant à l'impact des activités humaines sur le climat. Le constat est que les émissions de GES de sources anthropiques devront être réduites considérablement dans les prochaines décennies pour freiner le phénomène du réchauffement de la planète et retarder le doublement de la concentration de CO2 dans l'atmosphère. Les forêts en croissance ont donc un rôle prépondérant dans cette lutte et les activités permettant d'accroître ce rôle sont certes bénéfiques.

Les résidus accumulés en bordure de route contribuent à donner une mauvaise image en termes d'esthétique visuelle. Le nettoyage systématique de ces résidus, grâce à Cyclofor, devrait aider à diminuer les critiques des autres utilisateurs de la forêt.